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Le lait est-il nutritif?
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Le lait est-il nutritif?

Absolument! Les produits laitiers constituent un élément important d'un mode de vie sain et d'une alimentation nutritive. Ils contiennent jusqu'à 16 éléments nutritifs essentiels, et plusieurs études ont démontré qu'ils pourraient contribuer à réduire le risque de certaines maladies ou conditions, telles que l'obésité, le diabète de type 2, l'hypertension, l'ostéoporose et le cancer colorectal.

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Le Canada devrait-il suivre l’exemple des pays et territoires qui ont déréglementé leur industrie laitière, par exemple l’Australie et l’Union européenne?
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Question
Le Canada devrait-il suivre l’exemple des pays et territoires qui ont déréglementé leur industrie laitière, par exemple l’Australie et l’Union européenne?

Non! Toutes les données récentes démontrent que la déréglementation en Australie et dans l’Union européenne a entraîné des effets dévastateurs sur leur industrie laitière. Récemment, le gouvernement australien a annoncé des mesures de soutien de 578,8 millions de dollars pour les producteurs laitiers en réponse à la chute des prix mondiaux.

Dans l’Union européenne, depuis la fin des quotas, la Commission européenne a annoncé son deuxième plan de sauvetage à l’intention des producteurs laitiers (portant le total des mesures d’aide à un milliard d’euros entre septembre 2015 et juin 2016). Cet ensemble de mesures comprend, dans le but de ralentir la surproduction qui dévaste le marché mondial des produits laitiers, un montant de 150 millions d’euros visant à inciter les producteurs les moins efficaces à réduire volontairement leur production laitière (en d’autres termes, une mesure de gestion de l’offre!). Or, tout cela s’ajoute à la généreuse Politique agricole commune de plus de 50 milliards d’euros visant à soutenir le secteur agricole en Europe.

Au Canada, la gestion de l’offre nous permet d’obtenir une rétribution juste pour nos produits – directement du marché.

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La gestion de l’offre freine-t-elle l’innovation?
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La gestion de l’offre freine-t-elle l’innovation?

Absolument pas!

Les producteurs laitiers canadiens ont pu investir des millions de dollars dans leurs fermes et dans de nombreux projets de recherche au fil des ans. Ces investissements ont contribué à une augmentation du rendement de la production laitière de plus de 130 % au cours des 40 dernières années – le Canada ayant ainsi dépassé les États-Unis (+ 116 %), le Royaume-Uni (+ 91 %) et la Nouvelle-Zélande (+ 49 %) au cours de la même période. De plus, l'industrie laitière canadienne est reconnue comme étant un chef de file mondial en matière de rendement par vache, de génétique laitière et de commerce de la génétique laitière.

Récemment, l’industrie a procédé au lancement public d’un programme de durabilité à la ferme appelé proAction afin d’encourager encore davantage l’innovation et l’amélioration Ainsi, de sa propre initiative, l'industrie laitière canadienne adhère à des normes de qualité et de salubrité inégalées, et celles-ci sont rigoureusement établies et suivies par tous les producteurs.

Rien de tout cela ne serait possible sans la stabilité relative qu’offre la gestion de l’offre.

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La possibilité d'exporter créerait-elle des débouchés économiques additionnels pour les producteurs laitiers canadiens en leur permettant de vendre leurs produits dans des marchés mondiaux en croissance?
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Question
La possibilité d'exporter créerait-elle des débouchés économiques additionnels pour les producteurs laitiers canadiens en leur permettant de vendre leurs produits dans des marchés mondiaux en croissance?

Le fait est que les produits laitiers ne sont pas très exportés. Actuellement, seulement 9 % de la production laitière mondiale est exportée, et le marché est saturé par des pays, tels que la Nouvelle-Zélande, qui profitent d’un avantage concurrentiel en raison de leurs faibles coûts de production – des coûts que même les producteurs néo-zélandais n’arrivent pas à couvrir en raison des prix actuels sur les marchés internationaux. Le Canada peut jouer un rôle dans les marchés mondiaux d'exportation spécialisés, mais se trouve naturellement dans une position de désavantage concurrentiel comparativement aux pays plus chauds en raison des coûts élevés de production attribuables à notre climat. De plus, contrairement aux producteurs laitiers d'autres pays, qui sont souvent hautement subventionnés, les producteurs laitiers canadiens ne reçoivent aucune subvention du gouvernement. Or, cette situation crée des inégalités sur les marchés d'exportation. Les producteurs laitiers canadiens ont plutôt choisi de se concentrer sur le marché intérieur pour obtenir des revenus justes.

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Est-il possible pour de nouveaux joueurs de faire leur entrée sur le marché des produits laitiers en vertu du système actuel?
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Question
Est-il possible pour de nouveaux joueurs de faire leur entrée sur le marché des produits laitiers en vertu du système actuel?

Oui. Chaque province canadienne dispose maintenant d'un programme d’aide au démarrage pour faciliter l'arrivée de nouveaux joueurs dans l'industrie – et quelques-unes ont même amélioré leur programme sur la base de la rétroaction des participants. À l'heure actuelle, les programmes d’aide au démarrage prêtent ou allouent du quota aux nouveaux producteurs, ce qui leur permet de bénéficier des revenus associés à la vente de lait additionnel sans devoir payer pour ce quota supplémentaire. En fait, plus de jeunes producteurs se lancent dans l'industrie laitière parce que la gestion de l’offre leur offre prévisibilité et stabilité – et non pas malgré la gestion de l’offre.

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La gestion de l’offre constitue-t-elle un obstacle au commerce international?
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Question
La gestion de l’offre constitue-t-elle un obstacle au commerce international?

Pas du tout. Tous les pays ont des secteurs sensibles qu'ils souhaitent protéger. Les États-Unis, par exemple, restreignent depuis longtemps les importations de sucre et de produits laitiers; le Japon possède un long historique de protectionnisme dans le secteur du riz; et la Nouvelle-Zélande a toujours ardemment défendu son programme pharmaceutique. De plus, la gestion de l’offre n'a jamais empêché le Canada de conclure des accords de commerce international. Depuis 1994, le Canada a négocié 13 accords commerciaux avec 53 pays (dont l’AECG et le PTP), tout en maintenant la gestion de l’offre.

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Le lait est-il plus cher au Canada qu'ailleurs dans le monde?
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Question
Le lait est-il plus cher au Canada qu'ailleurs dans le monde?

Au Canada, les prix à la consommation du lait sont similaires à ceux d'autres pays. À cet égard, une étude de Nielson a démontré qu'en 2014, les consommateurs ont payé en moyenne 1,47 $/litre pour du lait frais au Canada, comparativement à 1,83 $ en Nouvelle-Zélande, 1,81 $ en France, 1,15 $ aux États-Unis, 1,19 $ en Allemagne et 2,35 $ en Chine.

En fait, une étude récente de Nielson ayant pris fin le 30 mai 2015 a également montré que, lorsque l'on compare des pommes avec des pommes, c'est-à-dire du lait sans hormones (sans STbr) des États-Unis et du lait du Canada (où l'hormone STbr est illégale), le lait canadien ne coûte que 1,47 $/litre vs 1,63 $/litre pour un produit similaire aux États-Unis. De plus, deux autres éléments doivent être pris en considération : en ce qui concerne les prix aux États-Unis, toute personne ayant déjà fait du magasinage transfrontalier sait que la plupart des produits sont légèrement plus chers au Canada qu'aux États-Unis. En fait, bon nombre de rapports suggèrent qu'en moyenne, les produits sont plus chers au Canada qu'aux États-Unis (jusqu’à 27 % plus chers en 2011); par conséquent, il ne devrait pas être étonnant que le lait soit légèrement plus cher ici au Canada. Fait encore plus important, les pays qui n'appliquent pas la gestion de l’offre subventionnent généralement de façon importante leur industrie laitière; ces sommes proviennent directement de la poche des contribuables de ces pays, qui sont essentiellement forcés de payer deux fois pour leur lait.

De plus, si nous examinons la récente évolution de l’indice des prix à la consommation (IPC) au Canada, l’augmentation de l’IPC pour les produits laitiers est bien en deçà de celle de toutes les autres denrées alimentaires.

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Une diminution du prix du lait surviendrait-elle si la gestion de l’offre était éliminée au Canada?
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Question
Une diminution du prix du lait surviendrait-elle si la gestion de l’offre était éliminée au Canada?

Il serait peu probable qu'une diminution du prix du lait survienne si la gestion de l’offre était éliminée au Canada. À vrai dire, il n’y a aucun lien direct entre le prix qu’un producteur reçoit et le prix de détail. Les producteurs sont au début de la chaîne de valeur, alors que les transformateurs sont au milieu et les détaillants, à la fin. Les détaillants ont toujours fixé le prix de détail eux-mêmes. À titre d’exemple, en 2014, même si le prix reçu par les producteurs pour leur lait a diminué considérablement, les prix à la consommation des produits laitiers ont augmenté de 1 %.

Par ailleurs, dans les pays où la production laitière n'est pas réglementée (c.-à-d., où la gestion de l’offre n'existe pas), par exemple en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni et en Australie, il y a une divergence considérable entre les prix à la production et les prix à la consommation. Dans de nombreux cas, les prix se sont en fait accrus pour les consommateurs, tandis que les revenus des producteurs ont diminué.

Finalement, dans les pays où l’industrie n’est pas réglementée, les consommateurs paient deux fois pour leur lait : d’abord en magasin puis par leurs taxes et impôts – par l'entremise des subventions du gouvernement. Les producteurs laitiers canadiens tirent leurs revenus uniquement du marché.

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Le Canada ferme-t-il ses portes aux importations de produits laitiers?
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Le Canada ferme-t-il ses portes aux importations de produits laitiers?

Pas du tout. On estime que de 8 à 10 % (certaines estimations suggèrent que cette proportion pourrait même aller à 15 %) du marché canadien des produits laitiers est déjà ouvert aux importations. De plus, ce chiffre ne tient pas compte de l'accès aux marchés additionnel de 1,5 à 2 % accordé par le Canada aux fromages européens dans le cadre de l'Accord économique et commercial global (AECG), ou de l'accès aux marchés de 3,4 à 4 % consenti par le Canada lors de la conclusion des récentes négociations du Partenariat transpacifique (PTP). En résumé, les importations de produits laitiers par le Canada sont déjà substantielles et s'accroîtront significativement au cours des prochaines années. Il serait donc tout simplement faux d'affirmer que le Canada est un marché fermé.

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